Date/Time
Date(s) - 28/01/2026
6:00 pm - 7:30 pm
Categories
** Pour vous inscrire veuillez cliquer ici **
Et si la migration n’était pas seulement une histoire de départs et d’arrivées, mais aussi une histoire de création, de fierté et de rencontres ?
Ce webinaire (collaboration SIETAR Suisse et SIETAR France) invite à découvrir comment l’expression artistique peut transformer les parcours migratoires en récits de dignité et de partage.
À travers des mots, des images et des voix, il célèbre celles et ceux qui, par l’art et la langue, reconstruisent un espace de sens, de lien et de beauté.
Au programme
- Une aventure collective : L’Aire à Mots
Fondée en 1997, cette association d’écriture inventive, ancrée au cœur du 10ᵉ arrondissement de Paris, fait vivre depuis plus de vingt-cinq ans une vision ouverte et humaniste de la diversité culturelle. Soutenue par la Mairie du 10ᵉ, elle a reçu un certificat de reconnaissance pour son engagement à tisser du lien à travers la création. - Apprendre, comprendre, s’exprimer : les ateliers de français
Les cours de FLE, ALPHA et ASL portés par L’Aire à Mots sont bien plus qu’un apprentissage linguistique : ce sont des espaces d’émancipation. Encadrés par des bénévoles et jeunes en service civique, ils permettent à chacun de retrouver confiance et voix dans une nouvelle langue.
Et un point essentiel à souligner :
Dans la préparation annuelle du Printemps des Poètes, des ateliers communs réunissent écrivains amateurs et personnes migrantes. Ces moments de création partagée incarnent pleinement la beauté de cette collaboration : une rencontre où les imaginaires se mêlent et s’écoutent.
- Projection du film Moi et mes souliers (20 min)
Réalisé avec la vidéaste Lara Plowright, ce court-métrage émouvant donne la parole à des migrants qui racontent leur histoire avec poésie et humour. Projeté en galerie d’art et à la Mairie du 10ᵉ, il témoigne de la force créatrice née du métissage et du courage. - Dialogue ouvert avec les participant·e·s
Un temps d’échange pour réfléchir ensemble à la place de la créativité dans les parcours migratoires et à la manière dont l’art peut devenir un langage commun, au-delà des frontières.
Parce que chaque parcours est une œuvre en devenir.
Inscription gratuite : https://us06web.zoom.us/meeting/register/t1ZJBPKBQrO1d-927etUKg
Un courriel de confirmation vous sera envoyé dès réception de votre inscription.
N’hésitez pas à envoyer cette information à toute personne susceptible de partager notre intérêt qu’il/elle soit membre de SIETAR ou pas. Ils/elles sont les bienvenu.e.s comme toujours et ce à titre gratuit.
Nous comptons sur vous !
Anne-Claude Lambelet (SIETAR Suisse), Paula Nestea (SIETAR Suisse) et Grazia Ghellini (SIETAR France)
À propos de nos intervenants :
Brigitte Cathala, française, née à Toulouse, garde un double ancrage dans le Tarn et à Paris. Mariée à un anglais, ses enfants bilingues ont poussé plus loin le bi-culturalisme de leurs parents. Après une maitrise de lettres et psychanalyse (Littérature nord africaine d’expression française), une préparation à l’agrégation, elle enseigne en collège et lycée. En 1997 elle crée l’association L’Aire à Mots dans le 10ème arrondissement de Paris avec Véra Mihailovich-Dickman. Suivant son intérêt pour les pédagogies actives et sa passion de l’écriture, elle développe en tant que directrice artistique les ateliers de L’Aire à Mots, où l’écriture rencontre les arts plastiques, visuels, et vivants.
Ces ateliers s’adressent aux enfants/jeunes, amateurs adultes et à ceux qui, ayant tout quitté, apprivoisent la langue, la culture française (ASL, FLE, ALPha). Avec ces derniers, l’apprentissage de la langue se construit au travers de parcours croisés encourageant chacun(e) à s’appuyer sur ce qui lui est propre. Ainsi la langue d’accueil peut-elle devenir vecteur de communication et de sensibilité personnelle. Le partage en public des acquis, ainsi que la publication de leurs productions, font partie du voyage.
L’Aire à Mots a reçu en juillet 2019 la médaille de la Ville de Paris.
Vera Mihailovich-Dickman est née en Afrique du Sud, de mère franco-suisse (née en ex-Algérie française), de père apatride (ex-Yougoslavie serbe). Elle grandit entourée de 6 langues au quotidien, dont elle comprend et parle trois. Perçue comme « continentale » (première génération sud-africaine), de langue maternelle française, elle se croit française, se forme en tant qu’enseignante de langue française, puis en France se découvre perçue comme étrangère. Après son doctorat à Paris sur un poète-peintre contemporain d’origine belge wallon, Henri Michaux, elle se recycle angliciste en passant par la littérature post-coloniale.
Elle découvre le management interculturel et SIETAR-France en 1985, ce qui lui permet d’interroger en permanence ses expériences. Elle suit plusieurs formations (y compris celle de SIETAR-France), introduit l’enseignement de l’interculturalité en grande école d’ingénieur et à l’université où, maître de conférences et chercheuse associée, elle occupe des postes de responsabilité. Bien que retraitée, elle est toujours enseignante et membre de l’IMT Didalang avec qui la recherche sur l’interculturalité continue.